
Suppression des ZFE : un recul pour la santé, l’environnement et les modes actifs
Les députés ont confirmé, le mercredi 28 mai, la suppression des "zones à faibles émissions" (ZFE), dans le cadre de l’examen en première lecture du projet de loi "de simplification économique". Une majorité de députés a en effet estimé que les ZFE entrainaient une injustice pour les ménages modestes qui n’ont pas les moyens d’acquérir une voiture plus récente. Cette mesure avait pourtant été instaurée par la Loi d’orientation des mobilités en 2019 puis renforcée par la Loi Climat de 2021. Elle vise à n’accepter dans les grandes zones urbaines que des véhicules électriques, hybrides ou thermiques, badgés des vignettes Crit’air 1, 2 et 3 afin d’améliorer la qualité de l’air et la santé de populations urbaines, en particulier celle des plus vulnérables.
L’abrogation doit encore faire l’objet d’une passage en commission mixte paritaire (CMP) à l’automne au Sénat. puis être examinée par le Conseil constitutionnel. A noter que plusieurs ZFE sont déjà en place en France : Paris, Lyon, Grenoble, Montpellier, Toulouse et Bordeaux.